SVT 2009-2010
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 Referentiel : Du passé géologique à l'evolution future...

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leducq
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leducq


Nombre de messages : 178
Date d'inscription : 22/08/2007

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MessageSujet: Referentiel : Du passé géologique à l'evolution future...   Referentiel :  Du passé géologique à l'evolution future... Icon_minitimeMar 14 Oct - 9:52

Spécialité Thème 1


Du passé géologique à l’évolution future de la planète


1. Il est possible de reconstituer avec précision les variations
climatiques des 700 000 dernières années.



1.1.
Les glaces
polaires et certains sédiments fournissent des indications sur les changements
climatiques.



1.1.1.
Les couches de neige accumulées dans la glace des calottes polaires constituent
des archives chronologiques des climats passés.


1.1.1.1.Le rapport 18O/16O des molécules d’eau de la glace
dépend de la température atmosphérique.


  • La vapeur d’eau issue de
    la mer est appauvrie en 18O.



  • Au cours de la
    condensation de l’eau, les atomes de 18O se retrouvent
    préférentiellement dans la phase liquide.
  • La vapeur d’eau résiduelle
    s’appauvrit ainsi en 18O depuis les zones équatoriales jusqu’aux
    pôles.
  • Plus la température est
    basse, plus la neige est appauvrie en 18O et donc plus le rapport 18O/16O
    diminue.
  • La mesure du rapport 18O/16O
    des glaces anciennes permet d’évaluer localement la température au moment de la
    chute de neige.









1.1.1.2.Les glaces renferment des bulles de l’air présent à la période où la neige
est tombée et s’est accumulée




  • Elles contiennent des
    informations sur la teneur en gaz à effet de serre de l’atmosphère à l’échelle
    de la planète. 1.1.2.
    Le rapport 18O/16O peut être mesuré dans les tests
    carbonatés accumulés dans les sédiments marins.











  • Ces
    tests sont fabriqués à partir des éléments chimiques de l’eau.
  • En période froide, il y a
    accumulation de glace appauvrie en 18O et donc enrichissement de
    l’eau de mer.
  • En période plus chaude, il
    y a fonte de glace pauvre en 18O et donc appauvrissement de l’eau de
    mer.
  • Le rapport 18O/16O
    des tests varie comme celui de l’eau et constitue un paléothermomètre à
    l’échelle de la planète. 1.1.3.
    Les sédiments lacustres et les tourbières fournissent des indications sur les
    variations climatiques continentales.



  • L’étude des pollens d’un
    sédiment permet de reconstituer les peuplements végétaux de l’époque.
  • L’association des diverses
    espèces végétales d’un environnement est étroitement liée au climat.





1.2. La Terre a subi des
alternances de périodes froides et de périodes plus chaudes.



  • Les périodes froides sont
    dites glaciaires et les périodes plus chaudes interglaciaires.
  • 100 000 ans séparent
    chaque maximum glaciaire.
  • Entre 2 maxima, d’autres
    cycles plus courts de réchauffement et refroidissement ont été mis en évidence.
  • Actuellement, la Terre se
    situe dans une période interglaciaire.









1.3. Ces variations climatiques périodiques peuvent
s’expliquer en partie par des modifications des paramètres orbitaux de la
Terre. 1.3.1.
L’orbite de la Terre est plus ou moins elliptique : son excentricité varie
selon une période de 100 000 ans.




  • Cela modifie l’insolation
    globale de la Terre.



1.3.2.
L’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son
orbite varie de quelques degrés selon une période plus courte.



  • Cela augmente le contraste
    entre les saisons aux différentes latitudes.



1.3.3.
L’orientation de l’axe de rotation de la Terre varie périodiquement selon un
cône.


  • Cela accentue les
    contrastes entre les saisons.



1.4. D’autres mécanismes
amplifient les variations de température.
1.4.1.L’albédo conditionne la température de surface terrestre.




  • L’albédo est le rapport de
    l’énergie solaire réfléchie sur l’énergie incidente.
  • La neige et la glace ont
    un albédo très supérieur à celui de la végétation ou de l’eau liquide.
  • Le développement des
    calottes glaciaires augmente l’albédo global de la planète et accentue son
    refroidissement.
  • La diminution des calottes
    glaciaires et le développement de la végétation diminuent l’albédo global de la
    planète et accentuent son réchauffement.













1.4.2.Le dioxyde de carbone atmosphérique participe à l’effet de serre.


  • Quand la température de
    l’eau augmente, la solubilité du dioxyde de carbone diminue.
  • Cela entraîne la diffusion
    du dioxyde de carbone océanique vers l’atmosphère.
  • L’augmentation de l’effet
    de serre qui en résulte amplifie le phénomène de réchauffement.
  • Lorsque la température
    diminue, la pression partielle de dioxyde de carbone atmosphérique diminue.
  • Cette diminution réduit l’effet de serre amplifiant le
    phénomène de refroidissement.












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leducq
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leducq


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Date d'inscription : 22/08/2007

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MessageSujet: Re: Referentiel : Du passé géologique à l'evolution future...   Referentiel :  Du passé géologique à l'evolution future... Icon_minitimeMar 14 Oct - 9:52

2. La reconstitution des variations climatiques, au cours du
dernier milliard d’années, présente une marge d’incertitude plus importante.



2.1. A cette échelle de temps, les roches sont les
seuls témoins capables de conserver les traces de modifications climatiques.






  • Les moraines et les roches striées par des
    glaciers sont des indicateurs de climat froid.
  • Certains fossiles sont de bons indicateurs de
    climats chauds : par exemple les coraux.
  • Ces indices rendent compte de modifications
    climatiques dans des régions dont la latitude a pu varier en raison du
    déplacement des plaques lithosphériques.







2.2. A l’échelle des temps géologiques, les
variations climatiques sont directement corrélées aux variations de la pression
partielle du dioxyde de carbone atmosphérique.



2.2.1. Des processus consommant du dioxyde de
carbone atmosphérique tendent à refroidir le climat global, comme au
Carbonifère – Permien.


2.2.1.1. Le piégeage de la matière organique dans
les roches carbonées stocke du dioxyde de carbone atmosphérique.


  • Les
    roches carbonées sont particulièrement abondantes au Carbonifère.



2.2.1.2. L’altération des silicates de calcium et
de magnésium des roches magmatiques et métamorphiques continentales consomme du
dioxyde de carbone.


  • Ces
    altérations sont associées à l’érosion des reliefs de la chaîne hercynienne du
    Carbonifère – Permien.



2.2.2. Des processus libérant du dioxyde de
carbone dans l’atmosphère tendent à réchauffer le climat global, comme au
Crétacé.


  • L’accroissement de l’activité des dorsales et le
    volcanisme des points chauds provoquent un flux de dioxyde de carbone du
    manteau vers l’atmosphère.



  • Au Crétacé, les trapps du Deccan et l’ouverture de
    l’Atlantique témoignent d’une forte activité volcanique.



2.2.3. Le rôle du dioxyde de carbone
potentiellement retenu dans les carbonates lithosphériques dépend de l’échelle
des temps considérée.


2.2.3.1. Sur des échelles de temps de plusieurs
millions d’années, les réactions de précipitation - dissolution des carbonates
ont peu d’impact sur la teneur en dioxyde de carbone de l’atmosphère.


r Dans
les océans, la précipitation des carbonates libère du dioxyde de carbone.


r Sur
les continents, leur dissolution consomme du dioxyde de carbone.


r Le
bilan de ces processus est nul pour la quantité du dioxyde de carbone
atmosphérique sur de grandes périodes de temps.


2.2.3.2. Sur de plus courtes périodes de temps, un
déséquilibre entre ces deux processus peut influer sur le climat.


3. La connaissance des paramètres qui contrôlent le climat global
permet d’élaborer des modèles prédictifs.



3.1. Ces modèles reposent sur des paramètres
prenant en compte les variabilités naturelles du climat.



r Depuis 20 millions d’années, le climat terrestre
est caractérisé par une période de refroidissement.


r Au sein de cette période, une phase de
réchauffement a débuté il y a environ


12 000 ans.


3.2. L’impact des activités humaines conduit les climatologues
à envisager un réchauffement de la planète.



r La destruction des forêts et le développement des
industries augmentent le taux de dioxyde de carbone atmosphérique.


r L’effet de serre ainsi amplifié, a provoqué une
élévation de la température moyenne d’environ 0,6 °C depuis 1850.


r Actuellement, les climatologues envisagent
un réchauffement de la planète de 2 à 5 °C au cours du XXIème siècle.


4. Les variations du niveau de la mer au cours de l’histoire de
la Terre ont pour origine des changements climatiques et des phénomènes
tectoniques.



4.1. Les formations sédimentaires enregistrent les
variations du niveau marin par rapport au niveau actuel.



4.1.1.Ces variations sont établies par l’étude de la nature et de l’extension des
formations sédimentaires.


r La composition d’une roche
sédimentaire permet de définir la présence d’une mer ainsi que la profondeur
des dépôts à une époque et en un lieu donnés.


r Des vestiges de plages
fossiles témoignent de la position de lignes de rivage à une époque et en un lieu
donnés.


r Des informations
tectoniques complémentaires sont nécessaires pour prendre en compte
d’éventuelles modifications survenues depuis le dépôt des sédiments.


4.1.2.Les variations du niveau marin se traduisent par des transgressions et des
régressions.


r Une transgression est une
avancée de la mer avec immersion plus ou moins importante des parties basses
des continents.


r Une régression est un
retrait de la mer avec émersion plus ou moins importante de nouvelles terres.





4.2. Les variations du niveau marin s’expliquent
principalement par des variations de température et par l’activité du manteau
terrestre.



4.2.1.Les variations de température
entraînent des variations du volume d’eau liquide dans les océans.


4.2.1.1. On considère que durant les derniers 200
millions d’années, le volume total d’eau sous ses trois états est constant à la
surface de la terre.


4.2.1.2. La dilatation thermique de l’eau due à
une augmentation de température, permet d’expliquer les variations rapides à
l’échelle du siècle.


r La mesure du niveau marin pendant la période
historique montre une élévation de l’ordre de 10 à 20 centimètres par siècle.


4.2.1.3. La formation et la destruction des glaces
continentales se produisent lorsque la température varie suffisamment.


r Elles provoquent des transferts d’eau entre
l’océan mondial et les glaces continentales.


r Ces variations sont de l’ordre de la centaine de
mètres sur des durées de 10 000 à 100 000 ans.


4.2.2.Le volume des bassins océaniques
varie avec la profondeur des océans.


r Les
dorsales ayant une vitesse d’expansion élevée provoque un bombement du fond
océanique.


r Une
augmentation du nombre de ces dorsales conduit à une élévation significative du
niveau marin.


r Ces
variations sont de l’ordre de la centaine de mètres sur des durées d’une
dizaine de millions d’années.


Mots clés



Albédo

Activité
du manteau

Altération

Calottes
glaciaires

Climat

Carbonates

Dioxyde
de carbone CO2

Niveau
marin

Paramètres
orbitaux

Périodes
glaciaires

Périodes
interglaciaires

Rapport
18O/16 O

Régressions

Roches
carbonées

Silicates
de calcium et de magnésium

Transgressions




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