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 chapitre 3 : l'origine commune des êtres vivants.

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leducq
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leducq


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Date d'inscription : 22/08/2007

chapitre 3 : l'origine commune des êtres vivants. Empty
MessageSujet: chapitre 3 : l'origine commune des êtres vivants.   chapitre 3 : l'origine commune des êtres vivants. Icon_minitimeMar 11 Déc - 19:41

Chapitre 3 : L’origine commune des êtres vivants.


On regroupe certaines espèces en fonction de leurs ressemblances. Cette classification s’appelle la taxinomie. La grenouille, la souris et l’homme sont ainsi classé dans le même groupe : le groupe des vertébrés.

PB : Quels sont ces caractères communs ?


I. Les vertébrés ont un plan d’organisation commun.

A. Les vertèbrés présentent des similitudes morphologiques.

Morphologie : C’est l’aspect extérieur d’un organisme.

Une étude de la morphologie des vertébrés permet de mettre en évidence des similitudes.
Le corps des vertèbres comprend :

Une tête
Un tronc
Une queue ( elle peut régressée : exemple grenouille / têtard ; homme)
Des membres

Ces quatre parties permettent de distinguer un axe organisant le corps de l’avant vers l’arrière de l’animal appelé axe antero-posterieur.
On peut également distinguer une symétrie bilatérale (rappel math) permettant de définir une droite et une gauche chez ces animaux : on détermine ainsi un axe de polarité droite gauche.

B. Organisation du squelette interne.

La morphologie des vertébrés est déterminée par leur squelette.

Observation de squelette.
Document « TP morphologie des vertèbres »

En dépit d’une grande diversité, on retrouve dans les membres des vertèbres les mêmes segments :
Bras, avant bras et main pour le membre antérieur
Cuisse, jambe et pied pour le membre postérieur.


C. Les vertèbres présentent des similitudes anatomiques.

Anatomie : disposition des différents organes internes dans un être vivant.

TP «  dissection souris/grenouille »

Voir dessin d’observation.


1.Observation des viscères.

On retrouve une certaine similitude chez la grenouille et la souris : elles ont les mêmes organes. Elles ont des poumons, cœur, intestin, estomac …
Ils sont localisés dans les mêmes parties du corps :

cœur et poumon dans la cage thoracique
Estomac, intestin, foie, rein dans la cavité abdominale.

Cette disposition régionalisée des organes permet de retrouver un axe antero postérieur. De plus certains organes ( poumons, reins, testicules) sont pairs et son situés de part et d’autres de la colonne vertébrale : on retrouve la polarité droite gauche.

Conclusion :Les axes de polarités sont observés morphologiquement et anatomiquement.

2.Le système nerveux

Le système nerveux est dorsal contrairement au système digestif : on définit ainsi un troisième axe : un axe dorso-ventral.

Le système nerveux des vertèbres est constitué de deux grandes parties :
Le système nerveux central : encéphale et moelle épinière
Le système nerveux périphérique : les nerfs.

PB : Quand se mettent en place ces différents axes de polarités ?


II. Les vértébrés présentent des ressemblance au niveau du dévellopement embryonnaire.


A. Les etapes du developpement embryonnaire

La formation d’un nouvel individu débute par la fécondation : fusion des deux gametes aboutissant à une cellule unique, la cellule œuf.

Des mouvements cellulaires permettent la mise en place des différents tissus à l’origine des différents organes. Les axes de polarités sont mis en place au cours de la fécondation et du développement embryonnaire.


PB : comment expliquer que la mise en place du plan d’organisation suit toujours le même déroulement ?

B. La mise en place des grands axes du plan d’organisation.

TP gene homéotique


Le développement embryonnaire est sous le contrôle de gènes appelés gènes homéotiques ou gènes architectes. La mutation de ces gènes est à l’origine du déplacement d’un caractère préexistant.

On retrouve ces gènes chez tous les êtres vivants. Ils ont des fonctions, des séquences et des localisations chromosomiques similaires


Conclusion : malgré la grande diversité apparente des êtres vivants, il est possible de définir de nombreuses similitudes anatomiques, fonctionnelles et génétiques. Ces analogies suggèrent une origine commune des espèces.
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